Graphisme technè

Outils, réseaux et savoirs

Cycle de conférences organisé par le master Design de l’Université de Strasbourg, les ateliers de Communication graphique et Didactique visuelle de la Haute école des arts du Rhin et les Musées de la ville de Strasbourg www.designgraphiquedesigncritique.fr

Kristyan Sarkis

A perspective on Arabic Type, Identity & Culture

conférence en anglais

jeudi 30 novembre

Auditorium HEAR – 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Kristyan Sarkis

A perspective on Arabic Type, Identity & Culture

La question de la contemporanéité est relativement récente et sujette à débat dans la culture typographique arabe. Cette dernière devrait rester, selon certains, aussi proche que possible de ses formes et origines calligraphiques et pour d’autres elle devrait s’en détacher. Le domaine de recherche étant peu documenté, exploré et débattu, il revient à chaque typographe de trouver sa propre voie. C’est dans ce contexte que Kristyan Sarkis a entrepris une analyse attentive et systématique de nouveaux modèles ainsi qu’une exploration de nouveaux territoires potentiels à une expression contemporaine de l’alphabet arabe. Il les évoquera à travers ses di érents projets et son implication dans l’enseignement.

Né à Beyrouth et basé à Amsterdam, Kristyan Sarkis est dessinateur de caractères et designer graphique. Après l’obtention d’un master en Type & Media de l’Académie royale des arts de la Haye (KABK) en 2010, il établit son propre studio aux Pays-Bas, puis en 2015 cofonde TPTQ Arabic, fonderie entièrement dédiée aux caractères arabes. Depuis 2016, il participe activement à « Arabic Type Design – Beirut », programme éducatif consacré également à l’apprentissage de la typographie de culture arabe. Il enseigne à la KABK et à l’ESAV Marrakech. Son travail a été primé de nombreuses fois, notamment par le Type Director’s Club.

Pauline Thomas

Le design sprint : méthodes de design pour comprendre, créer, concevoir, tester rapidement

jeudi 7 décembre

Auditorium HEAR – 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Pauline Thomas

Le design sprint : méthodes de design pour comprendre, créer, concevoir, tester rapidement

Cette conférence sera l’occasion d’évoquer l’émergence de nouveaux métiers liés au design numérique comme le user experience design ainsi que les nouveaux processus de travail engendrés par une spécialisation et une technicisation croissante. Les questions liées aux techniques et méthodes de travail chez les petits et grands acteurs de l’économie numérique seront abordées à travers l’exemple du design sprint, méthode de travail mise en place chez Google.

D’abord artiste photographe, sortie de l’école Les Gobelins et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, Pauline Thomas expose à Paris, Londres, Sydney, New York, Berlin, Venise... Après quatre années passées chez Adobe, elle est aujourd’hui UX designer indépendante, Google Design Expert et Sprint Master. Elle anime également des formations UX pour les professionnels des agences digitales et les étudiants des Gobelins, Strate College, Université Paris Est, Penninghen. Elle accompagne les start-ups des programmes d’incubation Sprint de Numa et Google Launchpad. L’utilisateur et/ou le spectateur sont au centre de sa pratique professionnelle et artistique: créer un lieu pour permettre aux freelances de trouver les ressources nécessaires pour être plus heureux, productifs, responsables et passionnés au travail était devenu une nécessité à son retour en France. Elle a alors fondé le Laptop, l’un des premiers espaces de coworking à Paris.

Max Bonhomme

Technophilie et technophobie dans le graphisme des années 1930 : le cas du photomontage

Jeudi 24 janvier

Palais universitaire — 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Max Bonhomme

Technophilie et technophobie dans le graphisme des années 1930 : le cas du photomontage

La résurgence actuelle des discours « techno-critiques » (François Jarrige) permet d’éclairer d’un jour nouveau le moment critique des années 1930. Le graphisme français de cette époque est souvent décrit comme caractéristique d’un « modernisme mesuré », peu réceptif aux bouleversements techniques et esthétiques qui animent les avant-gardes européennes. La masse considérable d’écrits condamnant le « machinisme » explique en partie dans quel contexte idéologique s’est développé le graphisme français de ces années, à travers des discours qui mettent l’accent sur la signature individuelle et le tracé manuel contre la froideur « mécanique » du graphisme allemand notamment. Le cas du photomontage illustre parfaitement ces tensions, non seulement parce qu’il représente pour certains l’idéal d’une œuvre collective et mécanisée, mais aussi parce que les images produites prennent souvent pour sujet les angoisses associées au pouvoir grandissant de la technique.

Max Bonhomme est diplômé de l’École du Louvre et doctorant en histoire de l’art à l’Université Paris-Nanterre / Labex Arts-H2H, sous la direction de Christian Joschke. Il prépare actuellement une thèse intitulée « Graphisme et persuasion : les usages politiques du photomontage en France (1919-1939). » Entre histoire du graphisme et histoire de la photographie, ses travaux interrogent le rôle des réseaux militants transnationaux dans la propagation de nouvelles stratégies graphiques, qui détournent le document photographique pour en faire un outil de critique idéologique. À paraître : « Mesure humaine et démesure technologique: une iconologie de la “crise de civilisation” dans les années 1930 » (revue Artefact, 2018).

Etienne Robial

Les outils et les méthodes de la conception graphique

mercredi 31 janvier

Auditorium HEAR – 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Etienne Robial

Les outils et les méthodes de la conception graphique

Autour d’une trentaine de mes réalisations, identités de marques, logotypes... nous ferons un parcours dans le temps à travers les techniques et les méthodes employées pour chacun d’eux. Les tracés régulateurs, les gabarits, les grilles, les systèmes évolutifs, les procédés aléatoires, etc. Les moyens utilisés pour atteindre des objectifs fixés : mieux identifier, mieux hiérarchiser, mieux valoriser, mieux vendre... et sans se préoccuper de « faire joli » pour séduire. Les outils de réalisation, du plomb à la photocomposition, puis à l’informatique aujourd’hui, ont beaucoup évolué, mais mon métier est toujours resté le même. Les évolutions technologiques perturbent aujourd’hui les esprits des utilisateurs. Ambiguïtés, paradoxes, confusions, malentendus… concepteurs, auteurs, artistes, autodidactes, amateurs!

Etienne Robial est éditeur, graphiste, directeur artistique, enseignant. Spécialiste des systèmes graphiques évolutifs, il conçoit des numéros zéro pour la presse, des images de marques et des identités visuelles pour de nombreuses entreprises (Canal +, M6, la sept/arte, le PSG, les éditions Futuropolis, Denoël, Verticales, le CNC, le Centre Pompidou, toutes les filiales et chaînes du Groupe Canal +... ). Il est co-fondateur, en 1982, de ON/OFF, société de productions spécialisée dans la conception d’identité de chaîne et d’habillage d’antenne. Il est directeur artistique général de Canal + de 1984 à 2009.

David Bennewith

“If You Really Love Me, You’ll Choose a Better Font to Get Me Back”

conférence en anglais

jeudi 8 février

Auditorium HEAR – 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

David Bennewith

“If You Really Love Me, You’ll Choose a Better Font to Get Me Back”

Bien sûr, il nous arrive de taper quelque chose, et/ou de lire une chose tapée à l’ordinateur tous les jours; mais comment réagirions-nous en nous rendant compte, soudainement, avec quoi nous tapons ou avec quel outil un message textuel nous est adressé ? Cet exposé tentera d’illustrer cette question par le biais de publications sur un réseau social textuel populaire et explorera l’idée de caractères typographiques en tant que technologie civile.

David Bennewith est designer graphique et chercheur d’origine néo-zélandaise, basé à Amsterdam. Ses projets de recherches et de commandes explorent plus particulièrement les domaines de la typographie et du dessin de caractères, comme par exemple sa monographie du dessinateur de caractères néo-zélandais Joseph Churchward parue en 2009. On peut mentionner parmi ses travaux de commandes récents l’identité et le design graphique des participations hollandaise et néo-zélandaise à la Biennale d’art de Venise 2017 et 2015, l’identité du centre d’art Casco, Office for Art, Design and Theory, à Utrecht et le design graphique de l’ouvrage Wall that Teach: On the Architecture of Youth Centres, ed. Susanne Pietsch & Andreas Muller, cosigné avec Sandra Kassenaar et nominé au Concours des plus beaux livres néerlandais 2016. Depuis 2015, il est également responsable du département design graphique de la Gerrit Rietveld Academie à Amsterdam.

Julien Priez

Entre le geste calligraphique et la programmation typographique

jeudi 8 mars

Auditorium HEAR – 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Julien Priez

Entre le geste calligraphique et la programmation typographique

Julien Priez se promène entre plusieurs pratiques, toutes reliées au dessin de lettres, à la combinatoire et à l’ornement. Il détourne la programmation, fabrique et manipule des outils sur mesure pour une calligraphie parfois spectaculaire et hors d’échelle, développe des systèmes typographiques et enfin conjugue le geste au code informatique. La calligraphie est ici envisagée comme une pratique quotidienne, urbaine et contemporaine, qui se prête volontiers à la démonstration « live ».

Né à Montreuil en 1986, Julien Priez a étudié le graphisme et le design typographique au lycée Eugénie Cotton (Montreuil) et à l’École Estienne (Paris). Après avoir travaillé en tant que typographe et calligraphe freelance pendant trois ans pour différents ateliers – Pierre di Sciullo, Atelier Chévara (aujourd’hui Marge Design) et Müesli –, il a été salarié dans une fonderie de caractères pendant deux ans. Il exerce aujourd’hui en tant que graphiste, calligraphe, dessinateur de caractères indépendant et enseigne dans de nombreuses écoles (ECV, lycée Eugénie Cotton, École Duperré, lycée Auguste Renoir...). Instagram : @boogypaper

Fabrice Sabatier

Du diagramme circulaire au réseau : comment bien digérer un camembert ?

jeudi 15 mars

Palais Universitaire – 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Fabrice Sabatier

Du diagramme circulaire au réseau : comment bien digérer un camembert ?

La visualisation de données est la fabrication d’images fonctionnelles. Le graphisme en est donc une composante essentielle, que ce soit sur le plan de l’image qui rend visible les jeux de données ou celui de la fonction qui est de rendre lisible et intelligible. Le camembert est une technique de représentation qui nourrit les controverses mais permet de comprendre, à travers son histoire, ses usages et son ancrage culturel, comment s’articulent, se croisent ou s’opposent les enjeux fondamentaux de la visualisation de données. La popularité de ce type de diagramme et son utilisation massive dans les sphères économiques et politiques imposent également de ré échir aux manières d’apprendre, d’informer et de penser qu’implique cette technique. Face au camembert, le réseau est une autre forme de représentation qui opère un changement de paradigme. Nous l’aborderons à travers un exemple issu d’une recherche sur les réseaux de lobbying européens en matière de climat, pour constater que la visualisation de données est aussi un art de faire politique.

Fabrice Sabatier est designer graphique. Il vit et travaille à Bruxelles. Il cofonde, en 2008, le collectif de création graphique .CORP, aujourd’hui présent à Bruxelles et Saint-Étienne. Il est diplômé de l’école supérieure d’art et design de Saint-Étienne (2008) et, depuis 2013, poursuit un doctorat en Art et sciences de l’art à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et à l’école de recherche graphique (erg). Sa recherche s’intéresse au rôle du design dans la perception de l’économie à travers la visualisation de ses données. Il développe notamment des projets de visualisation de réseaux d’in uence dans les institutions européennes.

Pierre-Damien Huyghe

La technique est-elle sédimentaire ?

mercredi 28 mars

Palais Universitaire – 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Pierre-Damien Huyghe

La technique est-elle sédimentaire ?

Pour fixer le cadre de mon propos, j’ai demandé à Vivien Philizot de repérer, parmi les thématiques de mon travail, celles qui pouvaient à ses yeux mériter quelques commentaires supplémentaires. Des cas qu’il a relevés, je retiendrai, pour commencer, celui des « poussées techniques ». Cette expression est imagée. Mais pourquoi cette image? L’idée d’une sédimentation croissante des techniques lui convient-elle ? Dans quelle mesure ? Nous en discuterons. D’autres questions s’en suivront, liées d’abord aux notions de complexité et de modernité, articulées ensuite à la situation du design et à ce que j’appellerais alors sa valeur d’affranchissement.

Pierre-Damien Huyghe est professeur à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dans les domaines de la philosophie de l’art et des techniques. Parmi ses derniers essais parus gurent : À quoi tient le design (De l’incidence éditeur, 2014), Du travail, essai (Azimuts, 2017), Contre-temps,de la recherche et de ses enjeux. Arts, architecture, design (B42, 2017).

Rich Roat House Industries

Annulée The Process is the Inspiration

conférence en anglais

mercredi 4 avril

Auditorium HEAR – 18 h 30 Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Rich Roat House Industries

Annulée The Process is the Inspiration

En raison du décès de Rich Roat, fin novembre 2017, la conférence qu’il devait donner dans le cadre du cycle de conférence graphisme technè est annulée.

Où trouvez-vous votre inspiration ? Cela ressemble à une question facile... Cependant, comme la plupart des choses qu’elle envisage, House Industries l’a investie et reformulée à travers un format de conférence particulier, assez spectaculaire et au rythme échevelé. En abordant les sujets les plus variés, de la typographie à la mode, de la céramique à la technologie spatiale, cette intervention regorgeant d’images et de vidéos illustre une approche particulière du processus créatif, quel qu’en soit le domaine. Rich Roat, associé cofondateur et orateur aguerri, détaillera plusieurs réalisations de House Industries, où la commande est détournée puis ignorée, où l’énergie et la curiosité permettent à chacun·e de se renouveler et d’inventer son travail.

La fonderie House Industries, fondée en 1993 par Andy Cruz et Rich Roat, invente son métier en permanence; ce qui va bien au-delà de la virtuosité formelle et de la fantaisie débridée dont témoignent les alphabets.
Elle est insolite par le choix des univers plastiques abordés (culture populaire, do it yourself) et par une politique d’auto-production qui l’autonomise de la commande. Son dessin typographique, initialement issu du lettrage manuel, s’incarne dans les contextes sur mesure (objets, jeux, meubles, événementiels...) conçus en étroite relation avec des ateliers de fabrication. House a notamment travaillé avec Hermès, The New Yorker, John Mayer, Muji, la fondation Charles and Ray Eames, et Heath Ceramics. Plusieurs de ses pièces font partie de la collection du Smithsonian’s Cooper-Hewitt National Design Museum et ont fait l’objet d’une importante rétrospective au Henry Ford Museum en 2017.

Pierre Ponant

La revue Arts et métiers graphiques

jeudi 31 mai

Auditorium MAMCS – 18 h Strasbourg

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Graphisme technè

  • Kristyan Sarkis – 30.11.17
  • Pauline Thomas – 07.12.17
  • Max Bonhomme – 24.01.18
  • Etienne Robial – 31.01.18
  • David Bennewith – 08.02.18
  • Julien Priez – 08.03.18
  • Fabrice Sabatier – 15.03.18
  • Pierre-Damien Huyghe – 28.03.18
  • Rich Roat – 04.04.18
  • Pierre Ponant – 31.05.18

Pierre Ponant

La revue Arts et métiers graphiques

Arts et métiers graphiques est née en 1927, à une époque où l’imprimerie est en plein essor, à l’initiative de Charles Peignot qui est dirigeant des imprimeries Deberny -Peignot. Paraissant tous les deux mois jusqu’en 1939, cette revue avait pour ambition d’être la luxueuse vitrine du savoir-faire français en matière de typographie et d’imprimerie. Des écrivains qui marqueront l’histoire culturelle du XXe siècle, comme Philippe Soupault, Paul Valéry, Robert Desnos, André Malraux, le graphiste Maximilien Vox, l’affichiste Cassandre et également des peintres comme Jean Cassou, Dunoyer de Segonzac et Picart Le Doux, ont collaboré régulièrement à la revue. Charles Peignot donna le jour à une revue très originale, imprimée avec soin et mettant en page textes et illustrations sur des papiers extrêmement variés judicieusement choisis pour la démonstration.
Une présentation d’exemplaires de la revue est visible à la bibliothèque des Musées de Strasbourg pendant les mois de mai et juin.

Historien et critique du design graphique, commissaire d’expositions indépendant, Pierre Ponant est professeur à l’École d’enseignement supérieur d’art de Bordeaux. Dès 1996, son propos se recentre sur le design graphique et il coproduit avec le Festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont, les expositions «Approche» et «Vues de presse». Il est l’auteur de nombreux articles sur la direction artistique de revues et magazines (publiés notamment dans Graphisme en France en 2015 et de façon régulière dans Magazine). Depuis 1997, il collabore comme « visiting lecturer » à l’École cantonale d’art de Lausanne (Suisse).
Il intervient également régulièrement comme conférencier sur l’histoire du graphisme et promeut cette discipline comme un axe de recherche à part entière. Deux livres sont actuellement en cours de finalisation: Une histoire de la direction artistique de presse au XXe siècle et L’âge d’or du livre tchèque, coécrit avec Sonia de Puineuf.